Dirigeant d’un centre équestre pendant 12 ans et passionnée par le monde équin depuis mon plus jeune âge, mon parcours professionnel reflète mon engagement envers le bien-être des chevaux. Forte d’une formation agricole complète, du bac D’ au TDE, j’ai choisi de me spécialiser dans la dentisterie équine pour répondre à une conviction profonde : la performance équine dépend étroitement de la qualité des soins prodigués.
Cavalière de compétition, j’ai obtenu mon BEES premier degré, option équitation, puis j’ai enseigné, pris soin des chevaux, et c’est Utrillo (Utrillo du Thot) qui m’a amené à la dentisterie équine. J’ai concrétisé cette passion en obtenant le titre professionnel de Technicien Dentaire Équin, résultat d’une formation spécialisée reconnue.
Mon expertise pratique et théorique dans les soins bucco-dentaires équins s’est enrichie au fil des années. Travaillant avec des chevaux de toutes races, âges et niveaux de performance, j’ai perfectionné mes compétences en prévention et correction des problèmes dentaires courants. De la correction de l’équilibre de la table dentaire à l’extraction des dents de loup et de cochon, chaque intervention vise à assurer la santé dentaire optimale de votre compagnon équin.
Convaincue que des soins dentaires réguliers sont cruciaux, je m’engage à offrir à votre cheval une expertise de qualité. Faites-moi confiance pour vous guider dans le maintien d’une excellente santé bucco-dentaire, garantissant ainsi la longévité et le bien-être de votre cheval, qu’il soit de sport ou de loisir. Pour des soins dentaires équins de confiance, faites appel à mon savoir-faire.
Les dents du cheval, bien plus qu’une simple parure ornementale, sont les architectes silencieux d’une santé équine florissante. Leur rôle va bien au-delà du broyage des aliments ; ils sont les gardiens de l’assimilation de tous les nutriments essentiels, des vitamines aux oligo-éléments. L’équilibre dentaire joue un rôle crucial dans la capacité du cheval à maintenir une condition physique optimale et à prospérer.
La croissance des dents du cheval est une danse lente et constante, poussant de 2 à 4 mm par an. Cette régularité, cette constance dans la croissance, crée un environnement stable pour la nutrition équine. Des dents qui conservent les mêmes valeurs, année après année, sont essentielles pour permettre à l’animal d’exploiter pleinement les bienfaits de son régime alimentaire.
Le mouvement masticatoire du cheval, souvent perçu comme circulaire, est une œuvre d’ingénierie naturelle. Cependant, il est crucial de souligner que l’idée répandue d’un mouvement masticatoire strictement circulaire est en réalité une simplification excessive. Le mouvement réel est plus complexe, impliquant des combinaisons subtiles de mouvements latéraux, verticaux et horizontaux. Cette complexité assure une mastication complète, permettant aux dents d’accomplir leur tâche de broyage avec une efficacité maximale.
C’est dans ce mouvement que réside la clé pour que le cheval puisse extraire tous les nutriments de son régime alimentaire. Les dents, travaillant de concert avec les autres éléments du système digestif, transforment les aliments en une forme que le corps du cheval peut absorber et utiliser. Chaque bouchée devient ainsi une source potentielle de vitalité.
Cependant, il est important de noter qu’une compréhension erronée du mouvement masticatoire circulaire peut conduire à des idées fausses sur la dentition du cheval. Leur mouvement n’est pas simplement circonférentiel ; il est plus fluide, plus diversifié, formant un ballet de coordination dentaire complexe.
La bouche du cheval doit-elle être contrôlée régulièrement ?
Il est conseillé de faire voir son cheval à un dentiste équin une première fois à 18 mois puis tous les 6 mois jusqu’à l’âge de 5 ans.
A partir de 5 ans, un entretien une fois par an est souvent suffisant.
(La bouche du cheval se « finit » vers l’âge de 5 ans)
Les principaux problèmes bucco-dentaires chez le cheval sont :
– Les surdents
– Les dents de loup et dents de cochon
– Les persistances de dents lactéales
– Les problèmes de bases osseuses (mauvaise conformation de bouche)
– Les fractures dentaires
– Les caries…
La bouche d’un équidé est une merveille complexe, abritant un ensemble impressionnant de dents et de structures adaptées à ses besoins alimentaires spécifiques. La première caractéristique distinctive réside dans les mâchoires anisognathes, où la mâchoire supérieure est légèrement plus large que la mâchoire inférieure. Cette adaptation permet un mouvement masticatoire efficace, essentiel pour le processus de digestion.
La taille des dents varie considérablement dans la bouche d’un cheval, reflétant la diversité de ses besoins alimentaires. Des incisives frontales aux molaires postérieures, chaque dent a un rôle spécifique dans le processus de mastication et de broyage des aliments. Le schéma de la bouche équine ressemble à une symphonie bien orchestrée de formes et de tailles différentes.
Le mouvement masticatoire des équidés suit une trajectoire élégante en forme de lemniscate, où la mâchoire inférieure décrit une figure en huit lors de la mastication. Cette conception permet une usure uniforme des dents, assurant une efficacité optimale dans le broyage des fibres alimentaires. Des schémas détaillés de ce mouvement complexe illustrent la sophistication de l’adaptation évolutive des chevaux à leur régime herbivore.
Cependant, cette usure constante des dents peut parfois entraîner des problèmes, notamment la formation de dents de loup ou la présence de dents de cochon. Les dents de loup, situées devant les molaires, peuvent provoquer des inconforts lors de l’utilisation du mors. Pour remédier à cela, l’avulsion précoce est souvent recommandée, assurant le confort et le bien-être de l’animal dès ses premières années.
La procédure d’avulsion, consistant à retirer les dents non nécessaires, doit être effectuée le plus tôt possible. Les dents de loup, en particulier, peuvent être retirées dès le jeune âge pour prévenir tout inconfort potentiel lors de l’utilisation du mors à l’âge adulte.
Les incisives, au nombre de 12 chez les équidés, subissent également un processus de remplacement. Douze incisives lactéales précèdent les incisives définitives. Cependant, il est important de noter que les canines, présentes uniquement chez les mâles non castrés (étalons et hongres), ainsi que chez certaines juments, nécessitent une attention particulière en raison de leur impact sur la dynamique dentaire.
Ainsi, la bouche équine, avec sa composition complexe et ses diverses dents, révèle une adaptation évolutive extraordinaire. L’attention précoce aux dents de loup, les procédures d’avulsion et la compréhension de la dynamique dentaire spécifique à chaque équidé sont essentielles pour assurer une santé buccale optimale et maximiser le confort tout au long de la vie de l’animal.
Elles coupent l’herbe et attrapent la nourriture (pâturage ras)
4 pinces
4 mitoyennes
4 coins
Les barres du cheval sont les espaces inter-dentaires entre les crochets et les deuxièmes prémolaires. Chez certains individus, elles sont dites « grasses », c’est-à-dire que la muqueuse gingivale qui recouvre les bases osseuses est très abondante. Ce phénomène pose des difficultés pour le cheval monté.
Les barres sont l’endroit où se positionne le mors. À chaque action de main, la gencive va être pincée. Pour éviter ce contact douloureux, le cheval tente de résister à la main en arrachant les rênes ou en prenant le mors aux dents. Cheval Les différentes pathologies évoquées ci-dessus jouent un rôle déterminant dans le comportement du cheval au travail. Force est de constater qu’elles provoquent des souffrances dans la réalisation de certains exercices que le cheval exprime par des réactions de défense.
Ces problèmes bucco-dentaires peuvent être la cause d’autres traumatismes, notamment une modification du schéma corporel. Le cheval va travailler dans une posture différente de la normale pouvant entraîner des dysfonctionnements ostéopathiques. Ils sont aussi la cause d’un trouble du système digestif. Ils altèrent la phase de mastication par une restriction du lemniscat (mouvement masticulaire) qui se traduit par un mauvais voyage des aliments et par conséquent par une prédigestion enzymatique limitée.
Il s’en suit alors une ingestion plus rapide et moins optimale influant sur le reste du parcours digestif qui risque de diminuer la qualité de l’alimentation et avoir des répercussions sur l’état physique du cheval.
Pour faire face à ces problématiques, le technicien en dentisterie équine a les connaissances théoriques et la technicité pour proposer des solutions.
Les surdents, également connues sous le nom de points de surcharge, sont des excroissances anormales sur les dents des équidés. Ces surélévations peuvent entraîner des problèmes significatifs dans le mouvement masticatoire, compromettant la capacité du cheval à se nourrir efficacement. Les surdents peuvent se former à divers endroits le long des arcades dentaires, notamment sur les molaires supérieures.
Les conséquences des surdents vont au-delà du simple inconfort. Un cheval avec des surdents peut montrer des signes évidents de difficultés alimentaires. La perte d’appétit, des problèmes lors de la mastication, et même des changements de comportement pendant l’alimentation peuvent être des signes préoccupants.
La détection précoce des surdents est essentielle pour prévenir des complications ultérieures. Les examens réguliers par un technicien dentaire équin qualifié peuvent aider à identifier ces anomalies dentaires. Une intervention rapide, comprenant le raspage dentaire pour éliminer les points de surcharge, permet de rétablir une fonction masticatoire normale et de garantir le bien-être général du cheval.
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La profession de « dentiste équin » existe depuis de nombreuses années. Elle a développé des techniques, des instruments, des connaissances spécifiques et propres aux soins de la dentition des équidés. Le statut du « dentiste équin » n’était alors pas réglementé. Le public et les professionnels du cheval avaient ainsi du mal à clairement identifier des professionnels spécialistes de la dentisterie équine, compétents, qualifiés et de confiance. Aujourd’hui, la FFTDE rassemble 235 praticiens en activité.
